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Bienvenue au cours HST 2007!

1/6/2025

 
J'enseignerai le cours HST 2007 -- Histoire numérique au Département d'histoire de l'Université de Montréal à la session d'hiver 2025. Ce sera la quatrième fois; comme à chaque occasion, le contenu sera bien différent des versions précédentes. Par exemple: on n'avait jamais entendu parler de ChatGPT à l'automne 2022!

Bienvenue et j'espère que le cours sera à la hauteur de vos attentes.

L'avenir du doctorat en histoire?

10/11/2022

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La semaine dernière, la Société historique du Canada a commencé à faire circuler un rapport sur l'état des programmes de doctorat en histoire au pays et sur les perspectives professionnelles de ceux et celles qui en sortent. Je ne l'ai pas encore lu (disons que le sujet n'est pas exactement au sommet de mon échelle de priorités par les temps qui courent) mais quelques passages cités par d'autres historiens ont attiré mon attention:

  • Entre 2016-2017 et 2021-2022, soit pendant une période de six ans, les universités canadiennes ont décerné 562 doctorats en histoire.
  • Parmi ces 562 personnes, 58 ont obtenu des postes menant à la permanence dans les universités, soit à peine une sur dix.
  • Seulement 36 sur 58 ont obtenu leurs postes au Canada.
  • Pendant la même période, les départements d'histoire des universités canadiennes ont embauché 87 personnes dans des postes menant à la permanence.

Quelques calculs rapides suffisent pour en déduire que:
  • Seulement un.e docteur.e en histoire sur 15 obtient un poste menant à la permanence dans une université canadienne (c'est-à-dire, à toutes fins pratiques, LE SEUL EMPLOI pour lequel un doctorat est requis).
  • Les universités canadiennes produisent six fois plus de doctorats qu'elles n'en embauchent dans des emplois durables.
  • Même si les universités canadiennes produisent un énorme surplus de doctorats en histoire, elles se tournent quand même plus souvent qu'autrement vers l'étranger quand vient le temps d'embaucher.

Or, la loi oblige les organisations canadiennes à donner la préférence aux citoyen.ne.s canadien.ne.s et aux résident.e.s permanent.e.s lors d'un processus d'embauche. Pour engager à l'étranger, il faut démontrer que la personne choisie détient des compétences supérieures à celles des candidatures locales.

Dans certains cas, c'est sûrement vrai: un département qui cherche des spécialistes en histoire de l'Afrique a plus de chances de les trouver en Afrique qu'au Nouveau-Brunswick. (Mais est-ce que les heureux élus viennent vraiment de l'Afrique et non pas de Harvard, ça...)

Mais à part ces cas exceptionnels? Soit les universités canadiennes recrutent à l'étranger quand il y a des candidatures locales parfaitement valides, au mépris de la loi, pour s'acheter le prestige d'un prof issu d'Oxford ou de l'École des chartes. Soit elles considèrent que leurs propres diplômé.e.s n'ont pas les qualifications nécessaires pour travailler dans leurs domaines.

Je l'ai déjà dit et je le répète: de quel droit, dans ce cas, les universités canadiennes exigent-elles des frais de scolarité et des années de travail (ardu et mal payé) avant de décerner des doctorats qu'elles considèrent elles-mêmes comme de la frime?
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Nouvelle collaboration avec la revue CIO Canada

7/17/2022

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Je me suis joint à l'équipe éditoriale de la revue CIO Canada, une publication destinée aux gestionnaires des technologies de l'information, à titre de journaliste pigiste.

La revue est bilingue. Elle ne compte pour le moment qu'une poignée d'articles inédits en français, en plus de traductions de textes en provenance des éditions-soeurs d'un peu partout ailleurs dans le monde, mais vous ne perdez rien pour attendre!

Mon premier texte, qui porte sur l'écosystème québécois de l'intelligence artificielle, est disponible ici. J'en ai deux autres en préparation pour la fin de l'été et pour l'automne.
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Roe v. Wade: la dérive

7/17/2022

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J'ai récemment publié ce billet d'analyse sur la décision de la Cour suprême des États-Unis qui renversait Roe v. Wade et invalidait le droit à l'avortement au niveau fédéral. Une décision qui est déjà très lourde de conséquences et qui ne manquera pas de causer encore beaucoup de dégâts.

À lire sur Pieuvre.
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    François Dominic Laramée, historien numérique et chroniqueur techno-culturel.

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