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Montréal Numérique 2014, Interlude : Le temps et l'histoire

8/23/2014

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Les sociétés ne perçoivent pas toutes le temps de la même manière. Plusieurs auteurs se sont penchés sur la question, dont Reinhart Koselleck (1), François Hartog (2), Jean Chesnaux (3) et Antoine Prost (4); j'ai distillé de leurs écrits le schéma global suivant:

  • Les sociétés pré-littéraires et antiques conçoivent un temps cyclique, faits d'éternels recommencements, où le passé informe le futur parce qu'il lui ressemblera.

  • Le temps chrétien brise ce cycle en introduisant la notion d'une fin à l'histoire, le Jugement dernier. Le temps devient linéaire et unidirectionnel.

  • Les philosophes des Lumières et les positivistes du 19e siècle introduisent un temps moderne, qui constitue une seconde cassure entre le passé et l'avenir: le futur sera nécessairement différent du passé parce que les êtres humains utiliseront la raison pour changer le monde pour le mieux. Le passé peut toujours informer l'avenir, mais d'une manière négative: on cherche dans le passé des erreurs à ne plus reproduire.

  • Le temps post-moderne rompt avec l'optimisme du précédent et nie quelque lien intelligible que ce soit entre le présent et le passé. Dans le meilleur des cas, l'accélération des changements fait en sorte que même le passé récent devient un étranger qui ne peut plus informer le présent ou permettre de pronostic concernant l'avenir. Dans le pire des cas, des catastrophes comme l'Holocauste ou la Seconde guerre mondiale prouvent que le "progrès" assumé au 19e siècle, loin d'être inévitable, est improbable et hors de notre contrôle. Les leçons du passé sont inutiles parce que rien dans l'expérience antérieure ne permettait d'anticiper ou d'expliquer de tels désastres.

Engendré par de graves traumatismes, cette perception post-moderne du temps est sans doute exagérée mais elle impose tout de même un devoir d'humilité à la pratique historienne. Si les questions posées au passé peuvent légitimement être inspirées par les préoccupations du présent, il n'est pas clair que l'on puisse tirer de l'expérience passée des leçons directement applicables. Prudence...

Sources:

(1) : Reinhart Koselleck, "Champs d'expérience et horizon d'attente: deux catégories historiques", dans Le futur passé. Contributions à la sémantique des temps historiques, Paris, Éditions de l'EHESS, 1990, p. 307-329.

(2) : François Hartog, "Ordres du temps et régimes d'historicité", dans Régimes d'historicité. Présentisme et expériences du temps, Paris, Éditions du Seuil, 2003, p. 11-30.

(3) : Jean Chesnaux, "Les temps et le temps: un objet philosophique singulier", dans Habiter le temps. Passé, présent, futur: esquisse d'un dialogue politique, Paris, Bayard, 1996, p. 97-116.

(4) : Antoine Prost, "Les temps de l'histoire", dans Douze leçons pour l'histoire, Paris, Éditions du Seuil, 1996, p. 101-123.


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Montréal Numérique 2014, Jour 4 : L'évolution du territoire

8/22/2014

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Picture
L'objectif d'aujourd'hui consistait à examiner des moyens technologiques et institutionnels de mettre en scène le territoire historique: applications sur Internet, expositions muséales, etc.

HistoryPin

L'essentiel de la journée a été consacrée à l'étude de HistoryPin, un outil web de partage de contenus audiovisuels géolocalisés. Dans un contexte scolaire ou muséal, HistoryPin constitue un outil de diffusion assez efficace: l'utilisateur peut notamment attacher quelques paragraphes explicatifs à une image ancienne, composer des collections de photos et de vidéos sur la base d'un thème, superposer une photo d'archive à une vue du même lieu captée dans Google StreetView, ou assembler une "visite" commentée. Les fonctions participatives usuelles sont également présentes puisqu'il est possible d'intégrer des contenus publiés par les autres usagers à ses propres visites ou à ses propres collections.

Cependant, HistoryPin souffre d'une certaine rigidité qui limite son intérêt. Impossible, par exemple, d'exporter une visite ou une collection et de l'intégrer à ce blogue; tout ce que l'on peut faire, c'est incruster la totalité de son profil HistoryPin dans un site Web d'un seul coup, ce qui est loin d'être
convivial. L'outil impose aussi un étiquetage basé sur la date de production du contenu et qui ne remonte pas plus loin que 1840, date approximative de l'invention de la photographie; or, si cette limite est raisonnable lorsque la photo ou la vidéo partagée représente une scène captée en direct, ce n'est pas le cas pour tous les contextes historiques. Par exemple, si l'on désirait publier une photo d'un vestige antique, la date approximative de la construction de l'édifice ou du monument constituerait une information beaucoup plus pertinente pour les visiteurs que la date à laquelle la photo a été prise. Le fait qu'il soit actuellement possible d'effectuer des recherches dans HistoryPin sur la base de la date de création des photos mais que les recherches plein texte sur les notes d'accompagnement (le seul endroit où l'on peut, pour le moment, inscrire la date de construction d'un monument antique) ne soient pas permises ne fait que compliquer la situation.

Bref, HistoryPin constitue un outil efficace pour documenter la mémoire construite en direct, mais peut-être pas une bonne solution lorsqu'il existe un décalage entre le document audiovisuel et son sujet.

D'autre part, si CartoDB peut servir d'outil de recherche puisqu'il permet de manipuler les données pour révéler des tendances, ce n'est pas l'objet d'un outil comme HistoryPin, qui se cantonne dans la diffusion du savoir.


Recitus

Conçus pour les écoles du Québec, les outils Internet développés par l'organisme Récit Univers Social et présentés par Steve Quirion permettent aux enseignants et aux élèves de partager des photos et des cartes, de développer des lignes du temps. Oeuvre utile quand on considère que Quirion affirme que la première source d'information pour les jeunes n'est "même pas Wikipedia, c'est YouTube" avec tout ce que cela implique de perte de contrôle sur la qualité de l'information.

Ceci dit, si l'utilisation de technologies interactives pour rejoindre les jeunes dans leur "milieu naturel" semble justifiée, elle pose un problème d'équité. Les meilleures écoles, notamment les écoles privées, disposent de toutes les ressources informatiques nécessaires pour permettre aux élèves d'accéder aux applications de Récit
; les écoles moins avantagées, non. Or, dans un contexte où même le Ministre de l'Éducation considère qu'il est normal que les commissions scolaires réduisent leurs achats de livres, il est bien peu probable que le gouvernement investisse l'argent nécessaire pour équilibrer les chances. Quand on coupe dans les livres à 15$, c'est rarement pour acheter des ordinateurs à 1 500$...

Musées et territoire

La table ronde des musées tenue en soirée semble démontrer que la réflexion sur la manière d'interpréter le territoire n'est pas achevée. Si l'Écomusée du Fier Monde, dont la raison d'être consiste à documenter (et à célébrer) le quartier Centre-Sud de Montréal où il est établi, combine naturellement des circuits extérieurs à certaines de ses expositions, Mélanie Lanouette des Musées de la Civilisation déplorait que l'exposition Partir sur la route des francophones décrivait l'expansion française en Amérique du Nord en se confinant dans des lieux étroits et n'incluait pas de carte géographique pour aider les visiteurs à s'ancrer sur le territoire.

L'Écomusée s'inscrit dans la mouvance des institutions hyperlocales, qui documentent la vie d'un quartier et dont les expositions sont conçues et réalisées "d'en bas". Dans The Power of Place, Dolores Hayden explique le développement d'un projet similaire à Los Angeles en écrivant que:

"Whi
le some private institutions and public agencies struggle to address their ways of working, and sponsor various kinds of 'cultural planning' in order to become more accountable, many impatient citizens' groups are putting forward their own projects to represent their communities' history and tell their own stories in public spaces. The politics of identity - however they may be defined around gender or race or neighborhood - are an inescapable and important aspect of dealing with the urban built environment, from the perspective of public history, urban preservation, and urban design." (1)

À Los Angeles ou dans le Centre-Sud, l'histoire des laissés pour compte (le "fier monde" étant auto-défini par opposition à l'image de "tiers monde" qui est véhiculée de l'extérieur quand on parle du quartier) dépend de la communauté et de son ancrage dans son territoire.

Quand au Centre d'histoire de Montréal, il souhaite exploiter la puissance des applications mobiles pour inciter la population à sortir dans les quartiers. Cette stratégie intègre tout naturellement des photos "avant-après" géolocalisées à voir sur les lieux, comme dans HistoryPin, et des baladodiffusions explicatives à écouter sur place.
L'approche des Memoryscapes, ces guides audio qui permettent aux visiteurs d'entendre les habitants d'un lieu parler de leur milieu de vie pendant qu'ils le visitent, pourrait être particulièrement intéressante. (2)


Sources:

(1) :
Dolores Hayden, The Power of Place: Urban Landscapes as Public History, The MIT Press, 1995, p. 7.

(2): Toby Butler, "Memoryscapes: How Audio Walks Can Deepen Our Sense of Place by Integrating Art, Oral History and Cultural Geography". Geography Compass, vol. 1, no. 3 (mai 2007), p. 370.


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Montréal Numérique 2014, Jour 2 : Visualisation cartographique

8/20/2014

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L'objectif de la journée consistait à comprendre les enjeux d'un projet d'analyse spatiale: définition d'échelle, constitution d'un corpus de données susceptibles d'être ancrées dans l'espace, géoréférencement par croisement avec d'autres sources, visualisation cartographique.

Les présentations des historiens Gilles Lauzon et Sherry Olson ont clairement illustré la nécessité d'utiliser des sources multiples (recensements, généalogie, annuaires, rôles d'évaluation, etc.)
puisque ces sources sont presque toujours incomplètes ou incohérentes d'une période à une autre. L'existence de registres des prix des loyers, compilés pour des fins de taxation, est notamment une particularité montréalaise qui permet certaines études sur la répartition des classes sociales dans l'espace qu'on ne pourrait pas faire ailleurs; la nature contingente du matériel disponible impose ainsi des contraintes au travail des chercheurs.

CartoDB

L'aspect "visualisation" a fait appel à l'outil CartoDB, que nous avons utilisé avec un corpus pré-existant: les magasins-entrepôts du Vieux-Montréal au 19e siècle. L'outil est assez puissant et permet un certain degré de personnalisation: il est notamment possible d'effectuer des requêtes SQL simples, de modifier les (nombreuses) visualisations incluses en éditant du code Javascript ou HTML, etc. J'ai cependant remarqué deux limites:

  • L'outil de génération de légendes ne semble pas aussi flexible que les autres: lorsque l'on crée une visualisation personnalisée en modifiant le code sous-jacent, aucune fonction ne permet de créer aisément une légende complète pour la nouvelle carte.
  • Si la performance de CartoDB semble adéquate pour un corpus de taille relativement modeste comme celui des magasins-entrepôts (i.e., moins de 200 sites), quelques lenteurs suggèrent que l'outil ne serait pas approprié pour travailler avec un corpus beaucoup plus vaste.

Voici un exemple d'une visualisation des magasins-entrepôts dans laquelle la couleur d'un point correspond à la date de construction de l'édifice associé. J'ai modifié la légende créée automatiquement par CartoDB pour lui donner un titre qui identifie clairement ce que l'on classe (le logiciel ne donne aucun titre à la légende par défaut) et pour que les années soient affichés en nombres entiers (par défaut, CartoDB affiche les nombres avec des décimales dans les légendes même s'ils n'en ont pas dans la base de données.)



Dépasser la visualisation

L'historien Richard White, du Spatial History Lab de l'Université Stanford, écrit:

«One of the important points that I want to make about visualizations, spatial relations, and spatial history is something that I did not fully understand until I started doing this work and which I have had a hard time communicating fully to my colleagues: visualization and spatial history are not about producing illustrations or maps to communicate things that you have discovered by other means. It is a means of doing research; it generates questions that might otherwise go unasked, it reveals historical relations that might otherwise go unnoticed, and it undermines, or substantiates, stories upon which we build our own versions of the past.»  (La sélection qui apparaît en caractères gras dans cette citation était aussi en caractères gras dans le texte original.) (1)

Les travaux de Sherry Olson démontrent cette réalité: en représentant sur des cartes la répartition des principaux groupes ethniques entre les quartiers de Montréal, elle a observé non seulement les divisions attendues mais aussi une "ceinture de diversité insoupçonnée" ("unrecognized belt of diversity"), centrée autour des grands axes commerciaux, où anglophones protestants, Irlandais catholiques et francophones se côtoyaient plus qu'ailleurs - un reflet, sans doute, de leurs intérêts communs en matière de commerce.

Un phénomène similaire apparaît dans les travaux de Jason Gilliland et al sur le quartier chinois de Victoria, en Colombie-Britannique. Le croisement des données de recensement, des rôles d'évaluation municipaux et des annuaires avec des plans d'assurance-incendie et des cartes locales a permis à ces chercheurs d'affirmer que, contrairement à ce que l'on croyait auparavant, le quartier chinois n'était ni exclusivement chinois, ni la seule partie de la ville habitée par des Chinois:

"While the district was predominantly Chinese, it was not exclusively so. In round numbers, about six hundred people of European descent lived here, along with about one hundred Aboriginal people. In other words, Chinatown was about 70 percent Chinese by population... Although the Chinese were more concentrated geographically than was any other ethnic group in Victoria, they were not fully ghettoized. Our research shows that several hundred Chinese, comprising about 25 percent of Victoria's Chinese population, lived outside the Chinese quarter."
(2)

Sources:

(1) : Richard White, "What is Spatial History?". Stanford Spatial History Lab, 2010, p. 6. Disponible en ligne.

(2) : Jason Gilliland, Don Lafrenière, John Lutz et Patrick Dunae, "Making the Inscrutable, Scrutable: Race and Space in Victoria's Chinatown, 1891"
. BC Studies, no. 169 (printemps 2011), p. 51-80.






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Montréal Numérique 2014, Jour 1 : La carte géographique comme outil de recherche

8/19/2014

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La carte géographique constitue une source sous-estimée par les historiens et une ressource de grande valeur pour la diffusion de résultats de recherche - à condition de savoir s'en servir correctement et d'en connaître les limites. Voilà le message fondamental d'une journée de formation que j'ai passée au centre de conservation de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, dans l'édifice BAnQ Rosemont-La Petite-Patrie, dans le cadre de l'école d'été Montréal Numérique 2014.

La valeur de la carte

Au moment de sa création, une carte peut avoir plusieurs usages: représenter l'occupation du territoire, affirmer une souveraineté, voire planifier une campagne militaire. Pendant la Guerre de Sept Ans, un contingent de l'armée anglaise qui envahit la Nouvelle-France sans cartes adéquates en est réduit à se nourrir "de sacs de balles, de souliers et de brindilles bouillies durant les treize derniers jours" de son expédition (1).

Pour les chercheurs, les cartes anciennes peuvent constitu
er des sources précieuses. Ainsi, on retrouve le nom "Québecq" sur une carte datée de 1601 et réalisée à Dieppe: preuve que ce nom était connu en France avant le premier voyage de Samuel de Champlain (en 1603) et au moins sept ans avant la fondation de la ville éponyme.

Les multiples visages de la carte

La carte présente une certaine vision du monde. Le géographe Yi-Fu Tuan écrit:

"La 'distance' connote des degrés d'accessibilité et aussi d'intérêt... Dans la langue mélanésienne et de certains Indiens d'Amérique, la localisation et la distance par rapport à un lieu ou une personne sont une part nécessaire de la description des objets." (2)

Ainsi, certaines cartes amérindiennes expriment les distances non pas en mesures d'espace mais en mesures de temps de voyage: des lieux relativement rapprochés mais difficiles d'accès, par exemple à cause de nombreux portages, seront ainsi représentés comme plus distants que des lieux plus éloignés en termes de kilométrage mais que l'on peut rejoindre en une seule journée.

La complémentarité des cartes et des textes

Le professeur émérite Jean-Claude Robert affirmait qu'un atlas est tout sauf une collection de cartes: la carte n'est utile que lorsqu'elle est expliquée par le texte.

Le chapitre sur le développement industriel en milieu rural, dans l'atlas Le pays laurentien au XIXe siècle, en constitue une démonstration intéressante. On y retrouve relativement peu de cartes, et celles qui s'y trouvent sont fortement schématisées; elles existent cependant en symbiose avec le texte et avec les données tirées des recensements de 1831, 1851 et 1871. La combinaison d'une étude quantitative des établissements industriels, d'une discussion des limites des recensements (qui n'ont pas toujours compté les mêmes types d'établissements) et d'une représentation graphique a ainsi permis aux auteurs d'identifier l'importance de l'industrie rurale à une époque que l'historiographie associe surtout à une industrialisation urbaine:

"L'historiographie du Québec a fortement insisté sur les assises urbaines du phénomène industriel, surtout après la charnière de 1850. Nous voulons pour notre part montrer l'importance qu'ont eue les industries rurales dans le long processus de croissance qui précède l'industrialisation massive qu'on voit se dessiner au cours des dernières décennies du XIXe siècle." (3)


Les représentations cartographiques des données de recensement ont aussi permis aux auteurs d'identifier des tendances, notamment la migration de certains types d'établissements industriels d'une région à l'autre au fil du temps.

Les limites de la carte


Comme toutes les sources, la carte doit cependant être questionnée. Une carte représente un état du monde observé à un moment précis, ou peut-être un ensemble de données colligées sur une longue période. Or, si ces données sont sujettes à changement, il est possible que la carte soit en partie périmée avant même sa publication. Dans le cas d'un relevé hydrographique, ce genre de considérations ne représente pas un enjeu majeur; par contre, dans le cas d'un plan d'occupation du territoire, la nature statique d'une carte peut constituer une limite. Un système numérique de gestion de l'information géographique (SIG/GIS), qui peut être mis à jour en temps réel, pourra résoudre ce problème - à condition que les données soient collectées en temps réel, bien entendu.

Certaines cartes reflètent aussi une intention de la part du cartographe plutôt qu'une réalité de terrain. Cherche-t-on à influencer les autorités métropolitaines en représentant sur la carte des fortifications dont le financement n'a pas encore été approuvé? Se sert-on de la carte pour revendiquer la possession d'un territoire convoité par un rival mais que ni l'un, ni l'autre n'a véritablement exploré, encore moins occupé? Confronter les sources cartographiques à d'autres documents d'époque (recensements, correspondance, etc.) et à l'historiographie permet d'identifier les représentations trompeuses.


Sources:

(1) Jeffrey S. Murray, Terra Nostra : les cartes du Canada et leurs secrets, 1550-1950. Sillery, Septentrion, 2006, p. 37-38.

(2) Yi-Fu Tuan, Espace et lieu: la perspective de l'expérience, traduit de l'américain par Céline Perez. Gollion, Infolio, c2006, p. 52.

(3) Serge Courville, Jean-Claude Robert et Normand Séguin, "La poussée industrielle", chapitre 4 de l'ouvrage Le pays laurentien au XIXe siècle. Les morphologies de base. Atlas historique du Québec. Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1995, p. 77.

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    François Dominic Laramée, historien numérique et chroniqueur techno-culturel.

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