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Empreintes numériques
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Au sujet des postdocs…

3/1/2018

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Il y a deux raisons de vouloir entreprendre un projet d’études postdoctorales (un "postdoc") en sciences humaines.

La première, et la plus courante, consiste à bonifier un CV en vue d’une éventuelle candidature à un poste universitaire. La compétition pour les quelques malheureux emplois de professeurs disponibles étant féroce, rares sont les candidat(e)s qui peuvent espérer en décrocher un avec un « simple » doctorat. Ça arrive, bien sûr. D’ailleurs, c’est arrivé au moins une fois cette année dans un département d’histoire d’une université québécoise, alors qu’il n’y a eu en tout et pour tout que deux postes en jeu dans la province entière. Il s’agit cependant d’un quasi-miracle, provoqué par une candidature et par un concours de circonstances aussi exceptionnels l’un que l’autre; le doctorant moyen serait bien présomptueux de bâtir son plan de carrière sur une fondation aussi vaporeuse.

Donc, postdoc. Seulement voilà, pour enrichir un dossier de candidature, tous les postdocs ne sont pas égaux.

J’ai récemment demandé conseil à plusieurs universitaires d’un peu partout à ce sujet. Devrais-je choisir un projet de postdoc assez proche de celui de ma thèse, ou bien profiter de l’occasion pour ouvrir un nouveau champ de recherche susceptible de me permettre de candidater (quel mot!) sur d’autres types de postes? Que devrais-je rechercher chez une institution d’accueil? Comment m’assurer d’en tirer le meilleur bénéfice tout en étant utile au milieu qui me recevra?

Les réponses, sans grande surprise, se contredisent joyeusement; pour paraphraser un vieux proverbe, posez la même question à deux universitaires et vous obtiendrez au moins trois opinions incompatibles.

Mais parmi les universitaires québécois, une tendance lourde se dessine: pour qu’un postdoc soit utile à un dossier de candidature, me dit-on, il faut le réaliser ailleurs qu’au Québec et de préférence ailleurs qu’au Canada. Hors de l’expatriation, point de salut.

Ce conseil, j’en suis convaincu, m’a été donné avec les meilleures intentions du monde, par des personnes qui savent comment les comités d’embauche évaluent les candidat(e)s et comment les organismes qui financent les postdocs choisissent les projets à subventionner — parce que ce sont justement eux et elles (ou leurs collègues) qui prennent ce genre de décisions.

Or, pour moi, le rapport coûts-bénéfices de s’exiler pendant deux ans est ridiculement mauvais. J’ai plus de 45 ans, une déficience visuelle, et une conjointe dont j’apprécie énormément la compagnie quotidienne et dont la carrière (vissée à Montréal) est beaucoup plus florissante que la mienne. Faire un postdoc « utile » signifierait donc passer deux ans tout seul dans une ville étrangère, à l’aube de la cinquantaine, en espérant ainsi devenir encore plus qualifié pour un emploi qui n’existera probablement pas à mon retour, avec ma canne blanche comme seule compagne. Non merci.

À moins, comme on me l’a suggéré récemment, de trouver un milieu d’accueil plus ou moins fictif où je me rendrais quelques fois par année. En quoi est-ce que passer une semaine en Europe ou en Californie à tous les deux ou trois mois constituerait une meilleure formation que de m’intégrer pleinement à une équipe de recherche basée à distance de métro de chez moi, je n’en ai pas la moindre idée; les voies de l’administration universitaire sont impénétrables.

(En passant, je présume que ce fétichisme du pas-chez-nous, déjà tristement démontré par le programme de Chaires de recherche du Canada 150, constitue un phénomène typiquement canadien. Imaginez un moment suggérer à un Étatsunien, fier citoyen d’un pays pas cinglé du tout où les gens se rendent à l’église pour, à toutes fins pratiques, épouser leurs fusils d’assaut, qu’il lui faudrait passer quelques années à l’étranger avant d’être considéré compétent pour un emploi chez lui…)

Ce qui m’amène à parler de la deuxième raison d’entreprendre un postdoc : le traiter comme un emploi en lui-même. Un emploi à durée déterminée, pas toujours très payant, mais « local » et plus vivifiant pour l’esprit que la majorité des alternatives. Certaines universités (habituellement anglophones) et organismes privés offrent parfois des fellowships postdoctoraux à ceux et celles qui voudraient bien remplir un certain nombre de tâches fixes, en sus ou en remplacement de leur propre recherche. C’est peut-être une meilleure piste, d’autant plus que les réponses aux candidatures proposées dans ce genre de concours sont envoyées en quelques semaines, comme dans un processus de recherche d’emploi ordinaire, plutôt qu’après plusieurs mois de délai comme au CRSH ou au FRQSC.

Bref, la probabilité que j’investisse plusieurs semaines dans la préparation d’un dossier pour les concours de bourses postdoctorales de l’automne est plus faible aujourd’hui qu’elle ne l’était au début de l’année. Mais retourner à la pige, dont j’ai très bien vécu pendant une vingtaine d’années, et envisager un éventuel fellowship comme une pige parmi d’autres, pourquoi pas?

Quant à un hypothétique poste universitaire, si jamais une quelconque intervention surnaturelle devait en produire un qui soit compatible avec mes maigres talents, les trois à cinq publications révisées par les pairs et la quinzaine de communications scientifiques que j’aurai accumulées d’ici le printemps 2019 devront suffire à promouvoir ma candidature. Advienne que pourra.
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Trois heures (parfois quatre, peut-être deux)

12/7/2017

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(Note: ce billet constitue plus ou moins une suite à celui-ci, qui portait sur l'organisation d'une semaine de travail.)

"You should be writing."

Cette phrase, tous les universitaires l'ont entendue, répétée jusqu'à la nausée. Parfois en blague qui fait rire de plus en plus jaune. Parfois en menace à peine voilée : il n'y a que les ultra-productifs qui ont une petite chance de trouver un emploi en milieu académique un jour, alors chaque minute passée loin du bureau/labo/clavier pourrait aussi bien avoir été consacrée à planter un clou dans le cercueil de tout espoir de faire carrière.

N'en croyez pas un mot. Ce mème toxique vous ment, et ceux qui le répandent vous mentent aussi. Personne n'est efficace du matin au soir. Surtout pas de la même manière. Surtout pas quand vient le temps d'écrire.

Je suis bien placé pour le savoir, moi qui, pendant un quart de siècle, ai gagné ma vie en écrivant des scénarios de jeux vidéo, des chroniques pour la radio et la télévision, du stand-up comique pour la scène, des billets d'opinion et environ 6 000 billets de blogues pour une demi-douzaine de médias.

Un quart de siècle pendant lequel je n'ai jamais été capable d'écrire sur une base soutenue pendant plus de trois heures par jour. Et pas à tous les jours.

(Le phénomène n'est pas limité à l'écriture, ni au milieu universitaire. Il y a de nombreuses années, j'ai lu une étude qui concluait que la plupart des gens qui travaillent dans un bureau n'y sont vraiment efficaces que deux heures par jour en moyenne, le reste du temps étant perdu en réunions stériles, en bavardage, en problèmes techniques, en pertes de concentration causées par la visite inopinée du patron, etc. Et ça, c'était avant que Satan n'invente le courriel, le téléphone intelligent et les bureaux à aire ouverte.)

Trois heures par jour, disais-je

C'est ce à quoi je suis parvenu à m'entraîner avec le temps. Comment? En apprenant à quel moment de la journée j'écrivais le mieux, en réservant la plage horaire en question exclusivement à l'écriture, et surtout en faisant autre chose du reste de la journée plutôt que de fixer une page blanche en comptant mes sueurs froides. Le drame de l'universitaire toujours stressé, c'est de cette manière qu'on peut le combattre: en arrêtant de lutter contre les rendements décroissants et en effectuant, à chaque moment, les tâches qui conviennent le mieux à la manière dont nos cerveaux fonctionnent à ces instants précis.

Dans mon cas, j'ai appris avec le temps que mon cerveau fonctionnait en blocs de trois heures quelle que soit la tâche à accomplir. C'est la limite de ma concentration, après quoi plus rien ne progresse. (Il y a des exceptions; parfois, en état de "flot", je peux rester plongé dans la même tâche pendant une heure de plus, mais ça n'arrive pas beaucoup plus d'une fois par mois.) D'autre part, en vieillissant, j'ai constaté qu'il y a une limite de plus en plus serrée au nombre de tâches très différentes que je peux accomplir dans une même journée, ce qui m'incite à enfiler des tâches similaires l'une après l'autre pour éviter d'avoir à "redémarrer" mon cerveau. L'équilibre est délicat: faire la même chose toute la journée ne fonctionne pas, mais tenter de changer de mode de fonctionnement plus de deux ou trois fois ne fonctionne pas non plus. Pour toutes ces raisons, j'organise donc mes journées de travail non pas en heures, mais en blocs de 3 heures ou moins: 

  • Un bloc consacré à la lecture d'ouvrages savants et à la veille sur les réseaux sociaux, quelque part entre le moment du réveil et 10h du matin.
  • Un bloc d'écriture entre 10h et 13h. En tant qu'humaniste numérique, je dois parfois remplacer l'écriture par de la programmation, qui me demande un effort mental similaire. 
  • Un bloc consacré à des tâches un peu moins intenses que l'écriture et la programmation, comme la lecture de sources, les révisions à des textes déjà écrits, les notes infrapaginales, etc., entre 15h et 18h.

Pendant le trou entre 13h et 15h, je m'aère l'esprit en allant au gym ou en marchant jusqu'à l'épicerie. Ça aide - en autant que je n'exagère pas trop sur l'intensité parce que mon corps n'est pas très vaillant après un exercice violent. Et la barrière des 18h00 est fixe puisqu'il faut que je commence à préparer le souper. Pas d'excuses; le travail sera encore là demain, lorsque les bouches affamées auront été rassasiées.

À vous de savoir lesquelles de vos tâches requièrent le plus d'énergie et comment les répartir. Si votre cerveau est plus flexible que le mien, un plus grand nombre de blocs plus courts pourrait être un meilleur choix pour vous. Même chose si vous n'avez pas encore l'habitude d'écrire; mieux vaut une ou deux heures productives que trois heures dont la dernière est gaspillée parce que plus rien n'apparaît sur l'écran.

La valeur de l'expérience

Pourquoi avoir choisi la période entre 10h et 13h pour l'écriture et la programmation? C'est le résultat d'une longue expérimentation, pendant laquelle j'ai bêtement mesuré les résultats que j'obtenais en essayant différentes combinaisons. J'écris et je programme mieux en milieu de journée que le reste du temps, c'est tout. Alors j'ai organisé mon calendrier en fonction de cette caractéristique de mon cerveau.

Notez que certains auteurs recommandent systématiquement d'écrire tôt le matin, au moment où le cerveau est le plus frais. Il semble que ce soit la méthode qui fonctionne pour le plus grand nombre de personnes. Peut-être devriez-vous commencer vos propres expériences ainsi. Mais n'ayez pas peur d'essayer autre chose si l'écriture matinale ne vous convient pas, ou si les réactions de votre corps et de votre cerveau changent avec l'âge. À l'époque de ma folle jeunesse de pigiste, il n'était pas rare de me voir pianoter furieusement sur le clavier à l'aube et finir ma journée de travail avant le lunch, ce qui serait d'une inefficacité navrante aujourd'hui. J'ai aussi connu des gens qui écrivaient la nuit pour avoir fini leur boulot à temps pour préparer les enfants pour l'école.

L'important, c'est que ça fonctionne.

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Congress Post Mortem (belated)

12/7/2017

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After my presentation at the Canadian Society for Digital Humanities' annual conference, which took place at the Congress of the Humanities and Social Sciences in Toronto last May, I wrote this post at the request of the organizing committee. To the best of my knowledge it was never published, nor were those of the other grad students who volunteered their thoughts on the matter; I certainly never saw any of these essays online, anyway. I post it here in the hope that it may be of use to grad students who are thinking about applying for 2018.

This was my first Congress. It was not, however, my first professional convention, not by a long shot. I am, after all, on the aches-and-pains side of forty, and closing in on the oh-dear-god-no side of fifty. Indeed, throughout my previous careers in television and in video game development, I attended smallish events taking place in nondescript suburban hotels, international conferences hosting thousands upon thousands, and monster trade shows where NFL stadiums were the secondary exhibition floors. I have spoken in front of packed houses, I have lectured to empty ballrooms while the most famous game designer in the world spoke across the hall — two years in a row —, and I have hosted a roundtable where the very same super-famous guy showed up unannounced. Yeah, I’ve got stories.

So today, I wanted to talk to you about what makes CSDH/SCHN and Congress special, and how to make the most of the event should you be so lucky as to be able to attend next year.

First: Congress is huge (over 10,000 participants in Toronto in 2017) but the CSDH/SCHN conference itself is quite small. The number of sessions taking place at any given time, this year, varied between one and three. Therefore, if someone you really want to meet is at the event at all, you *will* get a chance to talk to them, probably more than once. This is good, especially for the terminally shy like me, because it means that you can pace yourself instead of jumping on every networking opportunity as soon as it presents itself. For example, on the first day, the stars of your field are probably busy catching up with friends they have known for years. Let them. Talk to fellow grad students, approach speakers after their talks, or just get comfortable with your surroundings. On the second day, the catching up will be over and the big names will have more time for you. Day 2, in other words, is prime networking time. Don’t wait until the last day of the event, though, because not everyone sticks around that long.

Second: make a plan. Flag down the sessions that you want to see, including the invaluable career-oriented events open to all Congress participants and the keynotes by public figures, and make sure that it is physically possible for you to be in the right building at the right time. In Toronto, the career corner was located at the back of the fourth floor of the old Maple Leaf Gardens, a good 15-20 minute walk from the business school where the lunchtime keynotes were taking place — which meant a bit of a scramble when the schedule got tight. (Wear comfy shoes.)

Third: remember that Congress, unlike most business conventions, takes place on a University campus, filled with University buildings. You are familiar with those: they have all been designed by mad people. You *will* get lost. If you have the chance, arrive a day early and, at the very least, familiarize yourself with the campus’ layout. If you can locate the rooms where key events will be taking place, even better. I had a couple of quick conversations with busy professors as I was guiding them to rooms where they were about to chair sessions; time well spent, indeed.

And finally: people at CSDH/SCHN are *nice*. Unusually so. Take advantage of it. Go to the grad mentorship events and social mixers, even if you’re tired. Keep in touch via Twitter afterwards. And start making plans to attend again next year. I know I will.
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Post-mortem du Congrès 2017 des sciences humaines

12/7/2017

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Après ma présentation à la conférence annuelle de la Société canadienne des humanités numériques, qui avait lieu lors du Congrès des sciences humaines à Toronto au mois de mai, j'ai rédigé ce billet à la demande des organisateurs. Je crois qu'il n'a jamais été publié, pas plus que les billets semblables produits par les autres étudiants des cycles supérieurs qui se sont prêtés à l'exercice; du moins, s'il l'a été, je ne l'ai jamais vu. Comme il contient quelques conseils potentiellement utiles à ceux et celles qui préparent une proposition pour la conférence de 2018, je le publie ici.

C’était ma première expérience au Congrès des sciences humaines. C’était, par contre, bien loin d’être mon premier congrès professionnel. Il faut dire que je dégringole rapidement le versant douloureux de la quarantaine — et que je m’approche dangereusement de l’impitoyable frontière qui la sépare de la décennie suivante. En vingt-cinq années de carrière dans les domaines du développement de jeux vidéo et de la télévision, j’ai participé à des petits caucus tenus dans des hôtels de banlieue anonymes, à des conférences internationales fourmillant de milliers de participants, et même à des foires commerciales monstrueuses où les stades de football de la NFL servaient de planchers d’exposition secondaires. Au passage, j’ai présenté des conférences devant des salles combles, j’ai discouru devant des hordes de chaises vides pendant que la plus grande vedette de mon industrie ravissait les foules à l’autre bout du corridor — deux années de suite — et j’ai même animé une table ronde à laquelle cette même vedette s’est pointée inopinément.

Oui, j’ai quelques histoires à raconter.

Mais aujourd’hui, je voulais surtout puiser dans mes expériences pour vous parler de ce qui rend la conférence CSDH/SCHN unique et de la manière d’en profiter au maximum, si vous avez la chance d’y aller l’an prochain.

Premièrement, sachez que le Congrès est énorme (plus de 10 000 participants cette année à Toronto) mais que notre conférence, elle, est plutôt compacte. Le nombre de séances tenues simultanément variait, cette année, entre une et trois. Cela signifie que l’on croise facilement, et plus d’une fois, toutes les personnes à qui l’on veut parler. Si vous êtes aussi désespérément timide que moi et que vous trouvez le réseautage anxiogène, c’est une excellente nouvelle puisque vous pouvez répartir vos efforts sans risquer de perdre des opportunités utiles pour votre carrière. Par exemple, lors de la première journée de la conférence, les stars de votre domaine seront probablement occupées à faire le point avec de vieux amis. Ne les interrompez pas. Profitez plutôt du moment pour parler avec d’autres étudiants des cycles supérieurs aussi nerveux que vous, pour questionner les orateurs à la fin de leurs présentations, ou tout simplement pour vous familiariser avec l’ambiance. Lors de la deuxième journée, les stars disposeront de plus de temps libre à vous consacrer et vous serez vous-mêmes moins intimidés. Autrement dit: pour le réseautage, visez le Jour 2. (N’attendez pas à la dernière journée, par contre, puisque bien des participants quittent ce genre de congrès avant la fin.)

Deuxièmement, soyez prévoyants. Identifiez les séances auxquelles vous voulez absolument assister à l’avance. Ne négligez surtout pas les excellentes présentations sur le développement professionnel offertes à l’ensemble des participants du Congrès et les conférences ouvertes au public présentées par des personnalités politiques, des artistes ou des journalistes en vue. Planifiez des périodes plus tranquilles. Et surtout, en choisissant votre horaire, assurez-vous qu’il est humainement possible d’être au bon endroit au bon moment. À Toronto, le « coin carrières » était situé au fond du quatrième étage du vieux Maple Leaf Gardens, à une bonne vingtaine de minutes de marche de la faculté d’administration où les événements publics du midi avaient lieu. Autrement dit, il valait mieux porter des chaussures confortables pour passer rapidement d’un endroit à l’autre en cas de besoin.

Troisièmement, rappelez-vous que le Congrès, contrairement à la plupart des événements du genre, a lieu sur un campus universitaire rempli d’édifices universitaires. Vous êtes familiers avec ce genre de bâtiments: ils ont tous été conçus par des architectes cinglés. Vous vous perdrez, c’est inévitable. Si vous en avez l’occasion, visitez le site la veille du début des séances pour vous habituer à la topographie du campus. Si vous pouvez repérer les salles où auront lieu les séances qui vous intéressent, encore mieux: j’ai eu quelques conversations rapides avec des professeurs occupés parce que je pouvais les guider à travers les dédales de Ryerson. Du temps bien investi!

Et finalement, les gens qui participent à la conférence CSDH/SCHN sont gentils. Je dirais même: anormalement gentils. Profitez-en. Participez aux séances de mentorat conçues pour les étudiants des cycles supérieurs et aux activités sociales, même si vous êtes fatigués. Restez en contact via Twitter par la suite. Et commencez tout de suite à planifier votre participation pour l’année suivante. J’ai déjà commencé à surveiller les prix des billets d’avion pour Regina!
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    François Dominic Laramée, historien numérique et chroniqueur techno-culturel.

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