Ce sera une joie de participer à la préparation de cette conférence, dont les deux dernières éditions ont été parmi les plus stimulantes de ma carrière universitaire jusqu'ici!
Je suis membre du comité en charge de la programmation du prochain congrès de la Société canadienne des humanités numériques, qui aura lieu à Vancouver en juin 2019.
Ce sera une joie de participer à la préparation de cette conférence, dont les deux dernières éditions ont été parmi les plus stimulantes de ma carrière universitaire jusqu'ici!
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Je présenterai trois communications scientifiques au printemps. (Peut-être quatre!)
Titres disponibles sur ma page d'historien. After my presentation at the Canadian Society for Digital Humanities' annual conference, which took place at the Congress of the Humanities and Social Sciences in Toronto last May, I wrote this post at the request of the organizing committee. To the best of my knowledge it was never published, nor were those of the other grad students who volunteered their thoughts on the matter; I certainly never saw any of these essays online, anyway. I post it here in the hope that it may be of use to grad students who are thinking about applying for 2018. This was my first Congress. It was not, however, my first professional convention, not by a long shot. I am, after all, on the aches-and-pains side of forty, and closing in on the oh-dear-god-no side of fifty. Indeed, throughout my previous careers in television and in video game development, I attended smallish events taking place in nondescript suburban hotels, international conferences hosting thousands upon thousands, and monster trade shows where NFL stadiums were the secondary exhibition floors. I have spoken in front of packed houses, I have lectured to empty ballrooms while the most famous game designer in the world spoke across the hall — two years in a row —, and I have hosted a roundtable where the very same super-famous guy showed up unannounced. Yeah, I’ve got stories.
So today, I wanted to talk to you about what makes CSDH/SCHN and Congress special, and how to make the most of the event should you be so lucky as to be able to attend next year. First: Congress is huge (over 10,000 participants in Toronto in 2017) but the CSDH/SCHN conference itself is quite small. The number of sessions taking place at any given time, this year, varied between one and three. Therefore, if someone you really want to meet is at the event at all, you *will* get a chance to talk to them, probably more than once. This is good, especially for the terminally shy like me, because it means that you can pace yourself instead of jumping on every networking opportunity as soon as it presents itself. For example, on the first day, the stars of your field are probably busy catching up with friends they have known for years. Let them. Talk to fellow grad students, approach speakers after their talks, or just get comfortable with your surroundings. On the second day, the catching up will be over and the big names will have more time for you. Day 2, in other words, is prime networking time. Don’t wait until the last day of the event, though, because not everyone sticks around that long. Second: make a plan. Flag down the sessions that you want to see, including the invaluable career-oriented events open to all Congress participants and the keynotes by public figures, and make sure that it is physically possible for you to be in the right building at the right time. In Toronto, the career corner was located at the back of the fourth floor of the old Maple Leaf Gardens, a good 15-20 minute walk from the business school where the lunchtime keynotes were taking place — which meant a bit of a scramble when the schedule got tight. (Wear comfy shoes.) Third: remember that Congress, unlike most business conventions, takes place on a University campus, filled with University buildings. You are familiar with those: they have all been designed by mad people. You *will* get lost. If you have the chance, arrive a day early and, at the very least, familiarize yourself with the campus’ layout. If you can locate the rooms where key events will be taking place, even better. I had a couple of quick conversations with busy professors as I was guiding them to rooms where they were about to chair sessions; time well spent, indeed. And finally: people at CSDH/SCHN are *nice*. Unusually so. Take advantage of it. Go to the grad mentorship events and social mixers, even if you’re tired. Keep in touch via Twitter afterwards. And start making plans to attend again next year. I know I will. Après ma présentation à la conférence annuelle de la Société canadienne des humanités numériques, qui avait lieu lors du Congrès des sciences humaines à Toronto au mois de mai, j'ai rédigé ce billet à la demande des organisateurs. Je crois qu'il n'a jamais été publié, pas plus que les billets semblables produits par les autres étudiants des cycles supérieurs qui se sont prêtés à l'exercice; du moins, s'il l'a été, je ne l'ai jamais vu. Comme il contient quelques conseils potentiellement utiles à ceux et celles qui préparent une proposition pour la conférence de 2018, je le publie ici. C’était ma première expérience au Congrès des sciences humaines. C’était, par contre, bien loin d’être mon premier congrès professionnel. Il faut dire que je dégringole rapidement le versant douloureux de la quarantaine — et que je m’approche dangereusement de l’impitoyable frontière qui la sépare de la décennie suivante. En vingt-cinq années de carrière dans les domaines du développement de jeux vidéo et de la télévision, j’ai participé à des petits caucus tenus dans des hôtels de banlieue anonymes, à des conférences internationales fourmillant de milliers de participants, et même à des foires commerciales monstrueuses où les stades de football de la NFL servaient de planchers d’exposition secondaires. Au passage, j’ai présenté des conférences devant des salles combles, j’ai discouru devant des hordes de chaises vides pendant que la plus grande vedette de mon industrie ravissait les foules à l’autre bout du corridor — deux années de suite — et j’ai même animé une table ronde à laquelle cette même vedette s’est pointée inopinément.
Oui, j’ai quelques histoires à raconter. Mais aujourd’hui, je voulais surtout puiser dans mes expériences pour vous parler de ce qui rend la conférence CSDH/SCHN unique et de la manière d’en profiter au maximum, si vous avez la chance d’y aller l’an prochain. Premièrement, sachez que le Congrès est énorme (plus de 10 000 participants cette année à Toronto) mais que notre conférence, elle, est plutôt compacte. Le nombre de séances tenues simultanément variait, cette année, entre une et trois. Cela signifie que l’on croise facilement, et plus d’une fois, toutes les personnes à qui l’on veut parler. Si vous êtes aussi désespérément timide que moi et que vous trouvez le réseautage anxiogène, c’est une excellente nouvelle puisque vous pouvez répartir vos efforts sans risquer de perdre des opportunités utiles pour votre carrière. Par exemple, lors de la première journée de la conférence, les stars de votre domaine seront probablement occupées à faire le point avec de vieux amis. Ne les interrompez pas. Profitez plutôt du moment pour parler avec d’autres étudiants des cycles supérieurs aussi nerveux que vous, pour questionner les orateurs à la fin de leurs présentations, ou tout simplement pour vous familiariser avec l’ambiance. Lors de la deuxième journée, les stars disposeront de plus de temps libre à vous consacrer et vous serez vous-mêmes moins intimidés. Autrement dit: pour le réseautage, visez le Jour 2. (N’attendez pas à la dernière journée, par contre, puisque bien des participants quittent ce genre de congrès avant la fin.) Deuxièmement, soyez prévoyants. Identifiez les séances auxquelles vous voulez absolument assister à l’avance. Ne négligez surtout pas les excellentes présentations sur le développement professionnel offertes à l’ensemble des participants du Congrès et les conférences ouvertes au public présentées par des personnalités politiques, des artistes ou des journalistes en vue. Planifiez des périodes plus tranquilles. Et surtout, en choisissant votre horaire, assurez-vous qu’il est humainement possible d’être au bon endroit au bon moment. À Toronto, le « coin carrières » était situé au fond du quatrième étage du vieux Maple Leaf Gardens, à une bonne vingtaine de minutes de marche de la faculté d’administration où les événements publics du midi avaient lieu. Autrement dit, il valait mieux porter des chaussures confortables pour passer rapidement d’un endroit à l’autre en cas de besoin. Troisièmement, rappelez-vous que le Congrès, contrairement à la plupart des événements du genre, a lieu sur un campus universitaire rempli d’édifices universitaires. Vous êtes familiers avec ce genre de bâtiments: ils ont tous été conçus par des architectes cinglés. Vous vous perdrez, c’est inévitable. Si vous en avez l’occasion, visitez le site la veille du début des séances pour vous habituer à la topographie du campus. Si vous pouvez repérer les salles où auront lieu les séances qui vous intéressent, encore mieux: j’ai eu quelques conversations rapides avec des professeurs occupés parce que je pouvais les guider à travers les dédales de Ryerson. Du temps bien investi! Et finalement, les gens qui participent à la conférence CSDH/SCHN sont gentils. Je dirais même: anormalement gentils. Profitez-en. Participez aux séances de mentorat conçues pour les étudiants des cycles supérieurs et aux activités sociales, même si vous êtes fatigués. Restez en contact via Twitter par la suite. Et commencez tout de suite à planifier votre participation pour l’année suivante. J’ai déjà commencé à surveiller les prix des billets d’avion pour Regina! |
Qui suis-je?
François Dominic Laramée, historien numérique et chroniqueur techno-culturel. Archives
Octobre 2022
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